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Biarritz Sevens : terre en vue Capitaine !

« Nous avons pu faire un peu de surf aussi, ce qui est vraiment cool ». Cette phrase détonante est l’œuvre de Sarah Hirani, capitaine des Black Ferns et actuel leader du circuit mondial. Il ne faut pas s’y méprendre, la Néo-Zélandaise ne fait preuve d’aucune suffisance, elle profite simplement du dernier tournoi de la saison au sein de l’hexagone. Et elle n’est pas la seule d’ailleurs.

La France, pays merveilleux 

Son homologue australienne Sharni Williams vante également les bienfaits du Sud de la France. « Biarritz a été intéressante pour nous vis à vis de la météo. Nous avons eu du soleil, et même de la pluie en plein pendant la séance d’entraînement » sourit la joueuse Wallaroos. Les filles ont dû faire preuve d’adaptabilité mais le beau temps est de retour dernièrement comme elle le souligne. « Désormais, il fait superbe et ensoleillé comme à Sydney, à croire que l’on se sentirait presque à la maison » plaisante la native de Batlow.

Le temps semble avoir été le sujet sur toutes les lèvres en cette journée des capitaines à 48h du début du tournoi. Ghislaine Landry, capitaine du Canada, continue de complimenter la météo de Pays Basque. « C’est incroyable ici, le soleil est de sortie ».Après avoir pris la photo et profiter de la chaleur sudiste, il est temps pour ces filles de revenir au terrain. Car elles n’ont pas oublié qu’elles vont disputer un tournoi avec des ambitions bien définies.

Biarritz, ville d’objectifs

Si Sarah Hirani a rappelé son bonheur d’être en France, dans un « endroit magnifique où je me sens très bien », pour expérimenter notre culture « qu’elles aiment tant », elle n’oublie pas le plus important : « notre volonté de gagner le tournoi ». Car comme elle le rappelle dans un sourire éclatant, cette opiniâtreté envers la victoire fait partie de leur ADN. « Nous essayons de le faire à chaque étape à travers le monde car nous respectons notre maillot ». Son discours a tout logiquement fait des émules chez ses concurrentes à commencer par la canadienne Landry. « Nous voulons faire le job et terminer sur une bonne note. La qualification a toujours été notre fil rouge tout au long de la saison donc nous voulons tout logiquement la sécuriser ».

Le tournoi ne sera pas seulement une lutte au sommet, il verra également le théâtre d’un combat pour continuer à disputer le circuit mondial faire rage comme l’explique Barbara Pla, capitaine de l’Espagne. « Nous voulons continuer notre progression avec des meilleures intentions de jouer puisque nous avons mal démarré la saison. L’équipe s’améliore de jour en jour. Nous espérons donc de réaliser un bon tournoi et ainsi se maintenir dans le World Series ». Biarritz sera décidément un tournoi à la croisée des chemins pour beaucoup et si les capitaines cherchent de l’inspiration pour motiver leurs équipes respectives, elles peuvent emprunter les vers du poète William Ernest Henley. « Je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme ».